Saint Jean Le Comtal

Traversée par la N21 reliant Auch à Tarbes et la D150 reliant Castéra-Verduzan à Castelnau-Magnoac, la commune est située à 10 km d’Auch. Les rivières qui l’arrosent, le Sousson et l’Auloue ont dessiné un paysage de coteaux boisés et verdoyants. Le 2 mai 1821, un décret royal rattache Arbéchan à St-Jean-Le-Comtal.

St-Jean-Le-Comtal (Sent Joan lo Comdau en gascon) vient de St-Jean de Nenos (Nénos de Nénus ou Nenius qui est un patronyme).
L’évolution du nom de la commune est la suivante :
1020-1090 : Arbeichan,
au XIII° siècle : St-Jean de Nénos,
au XIV° siècle : St-Jean-Le-Comtal,
à la Révolution : St-Jean sur le Soussou ou Vertu sur le Sousson.

Mairie

Adresse : 32550 Saint Jean Le Comtal
Tél : 05 62 05 93 30
Fax : 05 62 63 26 64
Mail : mairie.stjean-le-comtal@wanadoo.fr

Maire : M. Éric BONNET
Secrétaire : Mme LEGE Céline
Heures et jours d’ouverture : Mardi et jeudi 10h-12h30 et 13h30/17h30, vendredi 13h30/17h30

Les élus

Maire : Éric BONNET
Adjoints : 1er : Pascal MORLAAS-COURTIES / 2ème : AUBIAN J-Bernard / 3ème : Sylvain DUPUY
Conseillers Municipaux : Maryse SAINT-VIGNES, Didier DARNAUD, Eric ABADIE, Antoine SOENEN, Marylie BARBE, Emilie BOUE, Stéphane LACAZE

Des chiffres

Superficie : 17,15 km²
Population : 411 habitants
Nom des habitants : Saint Jeannais(es)

Distance
Auch : 11 km
Toulouse : 90 km
Tarbes : 65 km<[/tx_column] [/tx_row]

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Calendrier des manifestations

  • Fête communale : fin juin-début juillet

À voir

  • Église de St-Jean-Le-Comtal
  • Le village
  • Le château de Val (privé)

Historique

Antiquité

La découverte d’outils de pierre datant du néolithique, de mosaïques, pilastres et d’une tête funéraire en marbre des Pyrénées datant du 1er siècle après J.C. au lieu-dit Cap d’Aouba, attestent l’existence d’un habitat dans les temps préhistoriques et au début de notre ère.

Moyen-Âge

On a situé deux mottes castrales, l’une à St-Jean-Le-Comtal (St-Jean de Nenos au presbytère actuel), l’autre à Arbéchan.
La motte St-Jean de Nenos est détruite par les Normands en 920 (documents de la famille de Monlaur).
Pour la remplacer, une forteresse en pierre est édifiée en 1052 au nord-est de ce site avec remparts, créneaux, meurtrières, fossés, portes avec herse et pont-levis. C’etait un édifice défensif important dans lequel se trouvait une chapelle St-Roch (qui protégeait le bétail contre les épidémies mortelles et les hommes contre la peste, était particulièrement vénéré) et un couvent.
Hors les murs, se trouvait un monastère des Carmes Déchaussés au lieu-dit Peyrusse.
L’église d’origine et le monastère ont été endommagés par les guerres de religion. Finalement abandonnée, l’église est remplacée en 1770 par l’église actuelle.
Les murailles après avoir été progressivement réutilisées pour la construction du village actuel, ont disparu en 1883.

À Arbéchan, la motte sera abandonnée par Géraud I, baron d’Arbéchan (Arbeissan). Il délaisse les hauteurs pour s’installer vers 1065-1080 au confluent de la Grande et Petite Baïse, et créé l’Isle d’Arbéchan (L’Isle-de-Noé). Pour la peupler, il fait appel à l’Archevêque d’Auch et en remerciements, fait don de l’église d’Arbéchan à la Cathédrale Ste-Marie-d’Auch en 1140.

Cette église dédiée à St-Martin était située à 300 m au sud de la chapelle actuelle. On y implorait ce saint qui avait la propriété de sécher les larmes des enfants pleureurs et de ceux qui se sentaient l’âme en peine.

La famille d’Arbéchan faisait partie des quatre grands barons du Fezensac et possédait de nombreuses tours en Astarac. La famille s’éteindra au XV°siècle.

Les Escoubès de Monlaur et le Château de Val

On ignore si avant les Monlaur, il y a eu une maison seigneuriale à St-Jean-Le-Comtal, mais on peut le supposer.
C’est en 1692 que les Monlaur s’installent au château de Val avec le mariage en 3ème noces de Thomas et Anne de Laffont, riche héritière du château et de 24 métairies. La lignée s’éteindra en 1930. Les Monlaur remonteraient à Clovis.
On retiendra les noms de Jacques-Marie, maire de 1816 à 1826, poète, musicien, compositeur, passionné de physique, membre de la Société Agriculture de Toulouse, qui a laissé de nombreux manuscrits et de Camille de Monlaur, qui a écrit les mémoires de sa famille. Leur devise était « Virtus auro potior » : plutôt le courage que la richesse.
Remanié au XVIII°siècle, le château était richement meublé et décoré. En 1888, il est considéré comme l’un des plus remarquables de l’Astarac, surtout pour ses parcs. Après le décès de Camille, tout ce qu’il contenait a été dispersé.
En 1924, le mobilier d’art et le mobilier de la chapelle du château sont donnés à l’église de St-Jean-Le-Comtal (notamment la phalange d’un doigt de St-Jean-Baptiste). La mairie recevra une collection de livres. La fontaine miraculeuse des Arriouets, située proche du château, est détruite par le bétail, mais coule toujours. Elle passait pour guérir les ulcères et les affections oculaires.

D’après le livre de Pierre Delbac : « La Mémoire d’un village du Gers : St-Jean-Le-Comtal »

Patrimoine

L’église actuelle St-Jean-Baptiste

1770, agrandie en 1836. Un clocher-porche sera érigé en 1840.
À maintes reprises l’église et son clocher seront victimes des intempéries (1845, 1976, 1993).
Aujourd’hui l’intérieur et le mobilier viennent d’être restaurés. Le clocher rectangulaire dominé par une flèche en ardoise est muni d’une ouverture cintrée sur chacune de ses faces. Le chevet plat et la nef sont dominés par une voûte plate. Quatre fenêtres cintrées éclairent la nef au midi.
Le bas-côté du nord est éclairé par trois fenêtres à grisaille, la troisième travée de ce bas-côté constitue la chapelle de la Vierge. .

L’église d’Arbéchan

Reconstruite en 1819.
On y priait St-Martin pour soulager les enfants pleureurs dans la nuit du 16 août.
Déclassée en 1972, l’église est vendue et transformée en habitation. Son mobilier a été transporté à St-Jean-Le-Comtal.

D’après le livre de Pierre Delbac : « La Mémoire d’un village du Gers : St-Jean-Le-Comtal »

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