Faget-Abbatial

Le village, au milieu de coteaux verdoyants et boisés est situé de part et d’autre de l’Arrats et de la Lauze, affluent de la Gimone.

Faget-Abbatial (Faget Abadiau en gascon)
Faget vient du latin « Fagus » signifiant hêtre. Abbatial indique la présence d’une abbaye.
Héréchou (lieu-dit rattaché à la commune) signifie « frêne ».

Mairie

Adresse : 32450 Faget – Abbatial
Tél : 05.62.65.48.75

Mail : mairie.faget-abbatial@orange.fr

Maire : Daniel DUMONT
Secrétaire : Abigail PESQUIDOUX
Heures et jours d’ouverture :
Mardi de 14h à 18h et Vendredi de 8h30 à 12h

Les élus

Maire : Daniel DUMONT
Adjoints : 1er : Andrée COLLONGUES / 2ème : Pierre RAMOUNEDA
Conseillers Municipaux : Daniel JOUER, Patrick LAPALU, Hervé POIDEVIN, J-Maire JULIARD, Christelle ROGER, Hubert GEX, Sandrine CARSALADE, Dominique AMOUROUX

Des chiffres

Altitude : 230 m
Superficie : 1732 ha
Population : 211 habitants

Distance
Auch : 23 km
Toulouse : 79 km
Tarbes : 79 km

À voir

  • St-Sauveur
  • Ruines de l’abbaye
  • Palais abbatial, banc abbatial, pigeonnier (privé)
  • Tour-porte avec canonnière, restes de remparts et ancien chemin de ronde
  • Moulins à eau (privé)
  • Source bâtie
  • Croix

Calendrier des manifestations

  • Fenêtra le dimanche après Pâques
  • Fête locale le 1er dimanche après le 6 août

Historique

Un monastère de création cistercienne, dédié au Sauveur, préconisant la foi en milieu rural y voit le jour aux environs de l’an 700. Il est mis à sac par les Sarrazins en 724. Reconstruit en 800 sous Charlemagne, il sera détruit par les Normands en 850 puis de nouveau par les Sarrazins en 920.
Les abbés de Faget étaient seigneurs du pays, ils possédaient un château et une maison abbatiale à Seissan. En 1266, l’abbé Bernard II créera la bastide de Seissan en paréage avec Bernard IV, Comte d’Astarac. Bâtie dans un milieu peu propice et pauvre, l’abbaye ne fut pas très florissante. Exemptée d’impôts tout d’abord, elle sera sécularisée en 1559. La résidence n’étant plus imposée, les locaux devenus trop vétustes sont abandonnés.
Un nouveau logis abbatial est construit en 1698 par les abbés de la famille de Mont, sur le promontoire au-dessus de l’abbaye. De ce monastère ne subsiste aujourd’hui qu’un mur.
Les vestiges ainsi que les cimetières et les abords sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1943.

Patrimoine

L’église abbatiale St-Sauveur

L’ancienne église abbatiale St-Sauveur, en l’honneur de la Glorieuse Transfiguration, deviendra l’église paroissiale en 1738. Celle-ci est fêtée le 6 août depuis lors. Autrefois on y bénissait des cordons que l’on distribuait aux femmes enceintes pour éviter les fausses-couches.

L’église est orientée. A l’ouest, la tour-clocher du XII° siècle crénelée et percée de meurtrières, est coiffée par un toit et une flèche pyramidale ornée d’une crosse d’abbé. Ceci prouve qu’il s’agit bien d’une église abbatiale.
On entre dans l’église par une porte en arc brisé. La nef (30m x 10m) plafonnée en berceau surbaissée est éclairée par 4 vitraux. A l’ouest, une tribune en bois
Le chœur, semi-circulaire, est illuminé par 3 vitraux. Il est meublé par 9 stalles en bois, à haut dossier du XV° siècle. Celle de l’abbé est surmontée d’un dais. Au nord, la chapelle du Rosaire. Dans la sacristie, au sud, on peut voir une porte murée qui communiquait avec le monastère.
A l’extérieur sur le mur nord, dans le cimetière, il y a également une porte murée qui devait donner accès aux dépendances de l’abbaye. L’église est inscrite depuis 1947.

Le palais abbatial

Le palais abbatial (privé) de 1698-1725, a été construit par Arnaud de Mont et embelli par Eloy de Mont en 1738.
On entre dans une première cour par un grand portail en pierre au fronton arrondi décoré par 3 pinacles. De chaque côté, le mur porte des éléments sculptés. La cour au nord est bordée par un bâtiment d’exploitation agricole muni d’une porte cochère, ainsi que de deux cadrans solaires.
Un second mur avec un portail à haut fronton avec inscription, muni de grilles, nous mène au palais abbatial dans un beau parc arboré au nord. On accède au palais par un escalier à deux rampes qui mènent à une porte avec pilastres et un fronton avec inscription.
Au sud à gauche du palais, une grille mène au banc abbatial, réplique d’une banquette de salon en pierre, avec haut dossier et accoudoirs. L’été, trois culots en pierre moulurée peuvent recevoir des lampes. Les abbés ayant droit de justice, y arbitraient les conflits.
Le palais possédait un sous-sol réservé à la cave et un entresol pour les cuisines et la domesticité.
Le palais abbatial est classé Monument Historique depuis 1979.
Sur la propriété du palais, on peut apercevoir un pigeonnier.