Esclassan-Labastide

La commune est située à 2 km à l’ouest de Masseube sur le VC n°2, au milieu de coteaux verdoyants dominant la vallée du Gers. La vue est superbe sur la chaîne des Pyrénées. Labastide, qui s’appelait Labastide d’Astarac, est rattachée à Esclassan en 1822 par Edit Royal avec Lalanne-Racané.

Esclassan-Labastide (Esclassan e La Bastida en gascon)
Esclassan viendrait du patronyme latin «Scalassius » ou « classius+le préfixe anum », signifiant le domaine de Classius.
Labastide viendrait de « la bastida » participe passé du verbe bâtir, ici un endroit bâti.

Mairie

Adresse : 32140 Esclassan Labastide
Tél et Fax : 05.62.66.09.66
Mail : mairie.esclassanlabastide@wanadoo.fr

Maire : Martine BAUBAY
Secrétaire : Pascale ABADIE
Heures et jours d’ouverture : Lundi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30

Les élus

Maire : Martine BAUBAY
Adjoints : 1er : Catherine LABAT / 2ème : Gaston LOZES
Conseillers Municipaux : Bruno BOYER, Murielle CADILLON, Bernard BOURREC, Stéphane BOUTAN-DEBAT, Bruno TOUERI, Philippe ABADIE, Philippe DARAN

Des chiffres

Superficie : 1193 ha
Population : 375 habitants
Nom des habitants : Esclassanais

Distance
Auch : 30 km
Toulouse : 95 km
Tarbes : 62 km

À voir

  • L’église d’Esclassan du XV°
  • L’église de Labastide XV°
  • Château d’Esclassan (privé/pas de visite)
  • Motte avec fossés au Plech
  • Croix
  • Pigeonnier (privé)
  • Canal de Monlaur

Calendrier des manifestations

  • Fête locale d’Esclassan début juillet
  • Fête locale de Labastide fin août

Historique

Dominant la vallée du Sousson, un vaste ouvrage en terre comportant une motte avec basse-cour et fossés est érigée au lieu-dit le «Plech ». C’est là que se trouvaient le château primitif et l’église Saint-Orens, qui appartenait à l’abbaye de Simorre (aujourd’hui disparus). D’après le cartulaire de Berdoues, la maison d’Esclassan possède ce fief au XIII° (1265) qui passera ensuite aux Béon et aux Rochechouart.

Patrimoine

Église St-Pierre d’Esclassan

L’église St-Pierre d’Esclassan édifiée au XV° construite en pierre de grand appareil présente les caractéristiques d’une petite église rurale avec clocher-mur, porche, chevet à pans coupés et contreforts saillants. La porte d’accès est placée sous un porche rustique où l’on voit la tombe de trois prêtres. Le portail gothique composé de moulures sous une archivolte repose sur des consoles cannelées.
Au pied du mur de chaque côté de la porte des colonnettes reposent sur une sorte de frise où l’on distingue des fleurons à gauche et des lignes parallèles à droite.
À l’intérieur. L’église n’a qu’une nef abritée sous un plafond plat, une tribune en bois et un vitrail de Sainte-Thérèse au midi. Une arcade gothique entièrement décorée donne accès à la chapelle de la Vierge au nord, qui possède un beau vitrail représentant Notre Dame de Lourdes. Le chevet à pans coupés et plafond plat est éclairé par deux vitraux : Saint-Pierre, patron de l’église à gauche, et Sainte-Marguerite à droite. Cette église a été rénovée récemment.

Église de Labastide

L’église de Labastide du XV° siècle dédiée à la Nativité de la Vierge, est orientée avec clocher-mur, contreforts et chevet semi-circulaire.
Au midi sous un porche rustique, on entre dans l’église par un portail gothique. L’église est entièrement décorée. La nef abritée sous un lambris peint avec de beaux médaillons de Fergues est éclairée par deux fenêtres rectangulaires au nord et au midi. Une arcade ogivale peinte ouvre au nord sur la chapelle de la Vierge. Le plafond bleu est parsemé d’étoiles d’or. Au dessus de l’arcade ogivale, on peut lire « LAN 1876 ». Le chevet semi-circulaire également peint présente 4 colonnes avec entablement. Cette église a été restaurée en l’an 2000.

Canal de Monlaur

Du Sud au Nord, la commune est traversée par le Canal de Monlaur. Construit entre 1848 et 1862 par l’ingénieur Montet pour des motifs militaires, le canal long de 29 km sert alors à alimenter les troupes napoléoniennes en grandes manœuvres l’été. L’eau est acheminée de la montagne par simple gravité de Sarrancolin à Lannemezan. De 1951 à 1959, le canal est prolongé jusqu’à Ornézan : il est utilisé aujourd’hui pour l’irrigation. De nombreux siphons permettent la circulation de l’eau en supportant les dénivelés. La gestion de ces canaux est confiée à la Compagnie d’Aménagement des coteaux de Gascogne.