Saint Blancard

Située au sud du département du Gers entre les vallées de la Gimone et de l’Arrats, la commune de Saint-Blancard limitrophe des départements de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées est accessible par la D228 et la D576. Saint-Blancard est connu pour son riche passé historique marqué notamment par la présence de son château classé Monument historique en 2005. L’implantation d’un centre de rééducation fonctionnelle, d’un centre d’insertion par le loisir et le tourisme et de la base intercommunale de loisirs du lac de la Gimone font aussi la renommée de cette commune gersoise.

Saint-Blancard (Sent Blancat en gascon) était au XIIIè siècle Saint-Pancrace

Mairie

Adresse: Le Village – 32140 Saint-Blancard
Tél-fax: 05 62 66 05 65
mairie.stblancard@orange.fr
Site : www.saint-blancard.com
Maire : Christine HUPPERT
Secrétaire : Mme PEYRUSSE Anne-Aymone

Ouverture :
Lundi-Mardi-Jeudi-Vendredi :
8h30 à 12h30 // 14h00 à 17h00
Samedi : 8h30 à 16h00

Les élus

Maire : Christine HUPPERT
Adjoints : 1er : Marc CASTEX / 2ème : Sandrine AGUIRRE-BAJON / 3ème : GASSIOLLE Michel
Conseillers municipaux : CAZAMAJOU Marlène, MARCHEZ J-Marc, BARTHE Pascal, TESIO Bernard, BOURROUILH Emmanuelle, SOLDEVILLE Jean-Michel, LASSIRE Daniel

Des chiffres

Altitude : 356 m
Superficie : 14,87 km²
Population : 339 habitants
Nom des habitants : Saint-Blancardais

Distance
Auch : 40 km
Toulouse : 85 km
Tarbes : 77 km

Associations

  • Radio Côteaux (fréquence 104.5 ou fréquence 97.7) – www.radiocoteaux.com
  • Comité des Fêtes
  • Association pour le développement du village et du château
  • Association sportive et culturelle « Lous Arpatejaires »
  • Association Sportive de la Gimone (football)
  • Club de gym (adultes/enfants)
  • Club des Aînés
  • Association des Anciens Combattants
  • Sociétés de chasse

Festivités-Animations

  • Fête communale
  • Bals musette
  • Foire de la Magdeleine en juillet (renseignements auprès de l’association pour le développement du village et du château)
  • Vide-greniers en avril et en septembre (renseignements auprès de l’association pour le développement du village et du château)
  • Réveillon de la Saint-Sylvestre (renseignements auprès du Comité des Fêtes)
  • Gym, voyages, repas, goûters et réunion ludique (1er mercredi du mois) organisés pour les aînés
    (renseignements auprès du Club des Aînés)

À voir

  • Château (privé)
  • Église romane « Saint-Pancrace »
  • Base intercommunale de loisirs du lac de la Gimone
  • Lac de l’Astarac

  

Historique

Sur le plan historique, Saint-Blancard est l’une des communes les plus riches du canton Astarac-Gimone. Des fouilles archéologiques ont permis de montrer que son histoire est en partie liée à celle de son château. Dans la cour d’honneur, la découverte de deux têtes de statues antiques en marbre laisse supposer l’existence d’un petit château gallo-romain. D’autres travaux ont permis de découvrir une petite église romane datant du XI° siècle ou XII° siècle et qui semble avoir été détruite au profit de la construction du château. Au XIII° siècle, Saint-Pancrace est le fief de la maison comtale de Comminges. En 1276, Bertrand de Comminges cède ce territoire à Bertrand d’Orbessan. En 1303, suite à un accord signé entre les villageois et Pierre d’Orbessan, il est décidé de construire un nouveau château qui sera la propriété de la famille de Gontaut-Biron suite au mariage de Jeanne d’Ornézan avec Armand de Gontaut-Biron. En 1889, un incendie détruit en partie l’édifice. Lors de sa reconstruction, un donjon est créé à l’Ouest, des décors intérieurs néo-gothiques sont réalisés et les murailles ouest et sud sont abattues pour dégager la vue sur les Pyrénées. Le chateau restera dans la famille de Gontaut-Biron jusqu’en 1959 avant d’être vendu par un descendant à M. et Mme Peyrot qui en feront une maison de repos et de convalescence « Le Marquissat ». Cet hospice ferme en 1989 et en 1990, le château est racheté par une société anonyme anglaise présidée par Mr Harding Andrew qui devra entreprendre d’importants travaux de restauration pour sauvegarder ce monument sous l’œil attentif de l’association pour la défense du château et de son parc créé en octobre 2000 suite à la constatation de dégradation avancée de l’édifice.