Monties

Située au sud du département du Gers et limitrophe du département de la Haute-Garonne, la commune de Monties est accessible par la D171. Elle se trouve non loin du lac de l’Astarac et on peut la positionner au centre d’un cercle reliant les communes de Sère à l’Est, de Meilhan au Nord, de Gaujan au Nord-Ouest, de Monbardon à l’Ouest et d’Aussos au Sud. La commune de Monties présente un relief accidenté et très vallonné. 

Monties (Montias en gascon)

Mairie

Adresse: Le Village – 32420 Monties
Tél-fax: 05 62 66 11 70
mairie.monties@wanadoo.fr

Maire : COURT Michel
Secrétaire : Mme ROUDEAU Patricia
Heures d’ouverture:
Mercredi de 14h à 18h

Les élus

Maire : COURT Michel
Adjoints : 1er : SAINT-LAURENT Joël / 2ème : Marc JUNQUA
Conseillers municipaux : BAJON Jean-Luc, BRANET Marie, DARIES Dany, VERET Samuel

Des chiffres

Altitude : 277 m
Superficie : 10,55 km²
Population : 75 habitants
Nom des habitants : Montissois

Distance
Auch : 37 km
Toulouse : 80 km
Tarbes : 83 km

Historique

Un château appartenant à la famille d’Orbessan apparaît pour la première fois en 1242. Il était très certainement construit sur la vaste motte qui supporte aujourd’hui l’église Notre-Dame de la Nativité. Un bourg subordonné dont les habitants se virent concéder des coutumes en 1274 semble avoir existé au pied de cette motte. La situation exceptionnelle de celle-ci incita les seigneurs à créer une bastide qui ne vit en fait jamais le jour au vue de la période trouble à cette époque.
En 1355, emmenés par le Prince Noir (Edouard de Woodstock), les Anglais s’emparèrent de Monties qu’ils ruinèrent en totalité. Monties ne se releva jamais de ce désastre, néanmoins elle continua à porter le nom de ville et à jouir de ses franchises et libertés.
En 1374, Arnaud d’Orbessan rendit hommage au comte d’Astarac pour la co-seigneurie de Monties. En 1439, c’est Bernard II qui en devint le co-seigneur.
Au XVI° siècle, Monties fût vendu au profit de François de Baliros à qui les habitants prêtèrent serment de fidélité en 1545. Les terres passèrent ensuite aux familles Massencôme puis Saint-Pastou. Sous l’Ancien Régime, le territoire communal appartenait au Pays de Rivière-Verdun qui s’étirait du Larboust à Verdun-sur-Garonne.
Durant les heures plus sombres de l’Histoire de France, la commune perd onze de ses enfants lors de la guerre 14-18 et deux de ses enfants lors de la guerre 39-45.