Masseube

Le chef-lieu de canton, Masseube, situé en bordure du Gers est traversé par la D929, reliant Auch à Lannemezan ; et au commencement de la D27 venant de Simorre et la D127 allant à Miélan.
Masseube est située à 25 km d’Auch et 20 km de Mirande.

Masseube (Masseuva en gascon) provient du terme « mansio » désignant à l’époque romaine un relais d’étape et « silvae » la forêt, ce qui nous donne pour l’étymologie de Masseube « la maison dans la forêt », cette maison étant la grange monastique.

Mairie

Adresse : Place François Mitterrand – 32140 Masseube
Tél: 05.62.66.00.09
Fax: 05.62.66.00.31
info@mairie-masseube.fr
www.mairie-masseube.fr

Maire : Roger BREIL
Secrétaire : Pascale ABADIE
Heures et jours d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30

Les élus

Maire : Roger BREIL
Adjoints :
1er : Patrick BIFFI
2ème : Ghislaine COURREGES
3ème : Jacques GARBAY
4ème : Nelly DELRIEU
5ème : Alain RIEU
Conseillers municipaux :
Sylvie BAUQUIN, M-Josée BONNET, Daniel BOUCHER, Anthony CANO, Betty DATAS, Sébastien DANIELI, Raymond DUTOYA, Viviane GERUSSI, M-Paule LABAT, Isabelle MILESI, Christian NADALET, Gérard NAUGE, Véronique SOURIGUÈRE

Des chiffres

Altitude : 205 m
Superficie : 2103 ha
Population : 1604 habitants
Nom des habitants : Massylvains

Distance
Auch : 25 km
Toulouse : 90 km
Tarbes : 60 km

Scolaire

Petite Enfance : Multi-accueil Val de Gers
Écoles: École publique maternelle, École publique élémentaire, École Notre Dame (maternelle et élémentaire), Collège Beau Regard, Institut St-Christophe (collège, lycée, section BTS)
CLAE : oui
Études: étude surveillée à l’école élémentaire.
Transports scolaires : oui

À voir

  • La bastide avec : rempart, halle, mairie, embans et rues orthogonales
  • L’église St-Christophe
  • La maison du XVI° siècle (classée) à colombages
  • Belles maisons du XVIII° siècle dans la rue principale
  • Moulins à eau (privés)
  • Lavoir de l’Estramaou
  • Fontaines
  • Vue sur les Pyrénées
  • Base de loisirs de l’Île d’Ager
  • Complexe sportif, piscine, terrains de sport, camping, tennis, mur de pelote basque

Calendrier des manifestations

  • Fête du printemps en mai
  • Fête de la St-Christophe le dernier week-end de juillet
  • Vide-Grenier Brocante le 1er mai et le 15 août
  • Festival « Cinéma Côté Court » le dernier week-end de novembre
 
  • Téléthon
  • Tournoi de pala en juillet
  • Bourse toutes collections en juillet
  • Randonnée des coteaux de l’Astarac début septembre

Historique

Antiquité

Interview exclusive de René Caïrou
« Il est difficile de faire une étude du peuplement de Masseube, antérieur à
l’époque romaine d’une part, Masseube n’existait pas encore, d’autre
part les documents manquent totalement. Pourtant, ce peuplement existait
pour les deux raisons suivantes. Premièrement, lorsque l’on examine le
recensement des haches polies découvertes, on s’aperçoit que ce
peuplement existait sur les coteaux qui bordent la vallée du Gers,
jamais dans la vallée inondable et envahie par une végétation abondante.
Deuxièmement, lorsque les colons romains sont venus installer leurs
exploitations au début de notre ère, il a bien fallu qu’ils trouvent sur
place une main-d’œuvre pour défricher et cultiver. Cette main-d’œuvre
n’était-elle pas celle qui peuplait le pays à la fin de l’âge du fer,
dite de la Tène ?

Époque Gallo-Romaine

« En ce qui concerne la période romaine, nous possédons des indications
plus précises. M. Caïrou a vu dessinée dans l’herbe d’une prairie de la
plaine, une partie du plan d’une villa romaine, reconnaissable à une
grande exèdre (construction en demi-cercle) sur laquelle venaient se
rattacher des murs. C’était le site Stournès qui n’a jamais été fouillé.
Une prospection en surface permet de recueillir quelques tessons de
poterie commune datant du début de notre ère. L’existence de cette villa
se rattache à une étude faite par Monsieur Lassure sur deux sépultures à
inhumations découvertes sur le coteau voisin de la villa. Les deux
corps avaient été enterrés avec des vases à offrande en terre à pâte
marron. Dans la première sépulture, on a recueilli six monnaies en
bronze du IV° siècle et dans la deuxième, deux dents ayant appartenu à
un enfant avec quatre autres monnaies en bronze et diverses
céramiques. »

Haut Moyen-Âge et Moyen-Âge

D’après J.M. Lassure, l’occupation plus ou moins importante des ruines de la villa gallo-romaine des Stournès se poursuit avec l’exploitation du domaine qui en dépend.
Au milieu du XI° siècle, deux mottes castrales sont érigées au lieu-dit Stournès, proche de la villa sur les collines de la rive droite du Gers (découverte de poteries, objets en fer, fragment de mur…)

« Il faut arriver au XII° siècle, avec la multiplication des abbayes, pour avoir quelques lueurs sur les origines de Masseube. Le territoire dont Masseube fait partie, appartient alors à l’abbaye de Sère. Or, l’élan de foi suscité par les croisades s’est considérablement atténué et le recrutement des abbayes en pâtit. C’est le cas pour l’abbaye de Sère qui n’a plus assez de bras pour entretenir un vaste domaine qui est de plus en plus envahi par la forêt. Ils sont dans l’obligation de vendre, contre une rente en blé, une partie de leur domaine à une jeune abbaye plus florissante, celle de l’Escaladieu fondée en 1142. Et voilà comment le territoire qui verra naître Masseube, change de propriétaire, fin XII°-début XIII°siècle.
Le territoire acquis, l’abbé de l’Escaladieu, Bonel d’Orieux, envoie des moines convers qui élèvent une grange monastique et mettent le sol en culture après avoir défriché et essarté. À cette communauté de moines vient se joindre une population et une communauté naît connue sous le nom de « Masseoubo ». communauté mentionnée par des dons que lui viennent des Comtes d’Astarac vers 1230  et 1240. D’après Don Brugeles, la grange se serait située au lieu-dit « La Biole », près du cimetière, « car de temps à autre on découvrait des pierres portant en relief des armoiries surmontées d’une crosse abbatiale ». Aucune fouille n’ayant jamais été effectuée, on reste dans l’incertitude.
Comme la mise en culture des terres piétine, mais aussi pour des raisons commerciales (dans une vallée-axe de communication), l’abbé de l’Escaladieu, Bonel d’Orieux et le Comte d’Astarac, Bernard IV font appel à une population éparse en créant par un acte de paréage en 1274, la bastide de Masseube (Mansio Silvae) et en attribuant un lot dans la bastide pour l’habitation, des lots à l’extérieur pour les cultures. On peut voir encore dans certaines maisons de Masseube, la composition du lot attribué : un logement sur la rue, une cour au centre, un jardin derrière. Au début, des coutumes sont attribués aux habitant en 1276, puis 1292 et 1382.
Une fois la bastide peuplée, il faut protéger ses biens en l’entourant d’une enceinte fortifiée. Cette enceinte, dont on peut suivre le tracé grâce à quelques témoins qui subsistent encore, est plus restreinte que celle prévue par les paréages. Ces témoins existent principalement sur la face ouest, depuis l’angle S-O jusqu’à l’angle N-O ; ils sont visibles en certains points ; à d’autres endroits, ils servent de murs à des habitations ou à des jardins. Le témoin essentiel, qui peut-être vu depuis la rue, dans la cour attenante au café du foirail, avec son mur dans toute son élévation, avec ses moellons apparents caractéristiques du XIII° siècle, ses trous de boulin pour installer des coursières, ses archères percées dans les merlons et ses créneaux traduisent bien l’architecture militaire du XIII° siècle. On rentre dans la bastide par quatre portes gardées la nuit, situées à l’entrée et à la sortie des deux axes principaux.
Deux bâtiments datent de cette époque :
l’église St-Christophe qui a été restaurée à diverses reprises, mais sur les fondations visibles d’une ancienne chapelle vraisemblablement du XIII° siècle et la maison commune, agrandie au XVI° siècle lorsque Masseube achète la juridiction du comté au Comte d’Astarac. Cette dernière abrite toujours le marché en saison ; celui de la volaille se tenait dans les rues voisines et celui au bétail se tenait au foirail, hors des murs (ce foirail existe toujours). Quant au marché au blé, il se tenait sous les auvents entourant le marché (l’un d’eux existe encore). Dans la maison commune siègent les Consuls chargés d’administrer la bastide. Ils ont le souci de l’urbanisation avec les problèmes posés par l’insalubrité et l’insécurité qui nécessite la création d’une Garde municipale.

XIXème siècle à nos jours

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Patrimoine

La Bastide

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La Mairie

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L’église St-Christophe

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