Le Brouilh-Monbert

Au croisement de la D939 et de la D174, Le Brouilh-Monbert se situe à 15 km d’Auch et 13 km de Vic-Fezensac. Les deux communes ont fusionné en 1981. Le Brouilh se trouve sur la rive gauche de la Baïse, tandis que Monbert occupe un promontoire escarpé sur la rive droite.

Le Brouilh-Monbert (Lo Brolh e Montverd en gascon) provient du nom gascon « brolh » (taillis) tandis que Monbert signifie tout simplement Mont Vert (Mons Vicidis).

Mairie

Adresse : 32350 Le Brouilh Monbert
Tél et Fax : 05.62.64.61.35
Mail : de-brouilh.mairie@wanadoo.fr
Maire : André BALDINI
Heures et jours d’ouverture :
– Mardi : 13h-17h (Inscription école, Comptabilité, Elections)
– Mercredi : 13h-17h (Urbanisme, Etat Civil, Recensement Citoyen)

Les élus

Maire : André BALDINI
Adjoints : 1er : Bruno LABOURSE / 2ème : Damien ROQUES
Conseillers Municipaux : Christophe PRADÈRE, Isabelle LABART, Claire TUA, Irwin LAHANQUE, Arnaud GUINARD, Laure LEMONNIER, Valérie ZAMORA

Des chiffres

Altitude : 126 m
Superficie : 1296 ha
Population : 253 habitants

Distance
Auch : 15 km
Toulouse : 103 km
Tarbes : 67 km

À voir

  • Église St-Jean-L’Evangéliste du Brouilh
  • Hameau de Monbert
  • Moulins à vent et à eau
  • Maison bourgeoise ou château

Calendrier des manifestations

  • Vide Grenier : dernier dimanche de septembre

Historique

Le Brouilh

Ce village s’est développé auprès d’un monastère de religieuses de l’ordre de Fontevrault, fondé en 1145, dont on peut apercevoir encore la chapelle romane (privée) depuis le cimetière actuel.
Le village, un castelnau fortifié dont il reste des traces des anciens fossés, est établi au nord du monastère. Une grosse tour carrée médiévale passe pour être le donjon de l’ancien château.
La partie inférieure d’une tour-porte a été conservée et réutilisée pour servir de base au clocher. Sa porte primitive a été remplacée par un arceau. Aujourd’hui, cette grosse tour est surmontée d’une flèche d’ardoise à 8 pans et percée de 4 baies cintrées. Cette tour-clocher enjambe l’une des entrées du village et s’appuie sur les vestiges d’une tour-porte.

Monbert

Le petit village fondé à une date inconnue , a été échangé avec un certain Raymond Buffa contre un cheval par les Comtes de Fezensac. Vers 1060, il est restitué à Ste-Marie d’Auch. C’est un Castelnau qui comportait un château, une église, un village, une enceinte et une tour-porte.
Du château, peut-être du XII°-XIII°, il ne reste rien. Seul un puits au nord-ouest qui pouvait se trouver dans la basse-cour du château peut indiquer son emplacement primitif.
La fondation SILOE, créée par Sœur Marie Marcel, s’est vu décerné la « Fondation des Pays de France » comme 1er prix départemental et 5ème sur le plan national pour son œuvre de restauration et son action humanitaire pour la sauvegarde de personnes en danger physique et moral. Aujourd’hui, sur ce site, Sœur Cécile gère les gîtes de groupe labellisés Gîte de France, restaurés au sein du Castelnau.

Patrimoine

L’église Saint Jean L’Évangéliste du Brouilh

L’église ST Jean L’Evangéliste du Brouilh, en partie du XV°, est orientée et bâtie en grand appareil. On entre dans l’église par un portail roman dont l’arc repose sur deux colonnes cylindriques à chapiteaux ouvragés.
À l’intérieur, il y a 2 nefs, celle du midi est plus récente. La voûte de la nef principale est en berceau, soulignée d’arceaux en bois. Au nord, une arcade cintrée permet d’accéder à la chapelle St-Joseph. La nef du midi possède 3 travées sous voûte en berceau. Elle est éclairée par des fenêtres cintrées en grisaille. La troisième travée, qui forme la chapelle de la Vierge, est éclairée par un vitrail représentant l’Annonciation. Autel en pierre et voûte peinte ?

L’église Saint-Laurent

L’Église St-Laurent, dont l’existence est attestée en 1383, n’est pas exactement orientée car son chevet devait être appuyé sur le rempart. Son clocher carré dont la restauration remonte à 1873, porte une pierre encastrée et datée de 1630. La base du clocher comprend deux parties, l’un sert de porche, l’autre de chapelle qui était réservée aux Capots habitant au hameau voisin du Pouchot. Sous le porche de l’église, on peut lire l’inscription suivante : « Le peuple – françois – reconnaît – l’être suprême- et l’immortalité de l’âme », datant de 1794 sous la Révolution , qui instituait le culte à l’Être Suprême et à la Nature. L’abside est percée en son centre d’un oculus. De chaque côté de l’abside…

Le Castelnau

Actuellement les maisons sont disposées autour du Castelnau, adossées au rempart. La plupart sont restaurées aujourd’hui par l’association SILOE. Il devait exister des maisons au centre de l’enceinte actuelle (Livre Terrier de 1686). La population était de 400 âmes au XVII° siècle. C’est après la guerre de 14 que la désertion du village s’est opérée : 188 en 1934, 70 en 1937. En 1974, lorsque SILOE prend possession des lieux, il ne reste qu’un seul habitant.

L’Enceinte

L’Enceinte, restaurée face nord, a totalement disparu au sud-est où on remarque des arrachements sur les faces latérales de la tour-porte. Au sud-ouest, on peut suivre le rempart sur 58 mètres d’une hauteur variant de 3 à 4 mètres. On eut encore voir des traces de fossés dont l’abreuvoir semble en être un vestige.

La Tour-porte

Elle commandait l’entrée du Castelnau. Mesurant 18 à 19 mètres, sa partie supérieur est écrêtée. Le rez-de-chaussée est percé de deux portes en arc brisé murées. Doté de 4 étages, de plan carré, elle semble n’avoir eu qu’une fonction de guet.

Le Hameau du Pouchot.

Il est situé à 300 mètres du village sur une crête et servait de résidence aux capots ou cagots – tous charpentiers, car le bois ne transmettait pas la lèpre – qui vivaient là une ségrégation inhumaine. Ils n’étaient admis ni aux charges consulaires, ni aux assemblées publiques, ni admis aux confréries, ni enterrés dans l’église ni dans le même cimetière.